
Par: Percy Hartley
Le Pérou est le centre de l’actualité internationale ces jours-ci. Malheureusement, pas pour avoir vacciné la majorité de la population, ou pour avoir dépassé les niveaux de contages ou de victimes de la Pandémie, ni pour une amélioration commerciale, économique et /ou touristique.
Notre pays fait l’objet de l’actualité internationale, d’après l’avis des experts en politique internationale et de l’inquiétude des agents financiers et économiques.
Pour répondre à nos chers amis lecteurs étrangers sur les réseaux sociaux et sur ce magazine, il est important pour nous de résumer les principaux événements de notre pays, afin d’être correctement clarifiés de manière objective et fidèle à ce qui s’est passé, en français.
Après d’avoir pris le pouvoir en 2016, l’ex-président Pedro Pablo Kuczynski a démissionné en raison de graves indices de corruption et d’infractions pénales. C’est ainsi que son vice-président Martín Vizcarra prend ses fonctions, dans lesquelles après il se sera impliqué dans un scandale de corruption et d’une mauvaise gestion des conditions sanitaires en pleine pandémie. En raison de cela, il est constitutionnellement laissé vacant par le Congrès de la République. Ce dernier, nomme comme président, Manuel Merino, qui n’est pas reconnu par une agitation populaire pilotée par la gauche radicale qui effraie le pays avec des marches ingouvernables. Il démissionne au bout de quelques jours, après une émeute quasi-coup d’État. Par cette raison le Congrès, majoritairement de droite, nomme comme président à un gauchiste modéré, Francisco Sagasti, tout cela en moins de quinze jours, en novembre 2020.
En effet, avec Sagasti au pouvoir, qui restera en principe jusqu’à la fin du mandat des défenestres Kuczynski et Vizcarra, soit le 28 juillet 2021 (date emblématique en plus du Bicentenaire de notre Indépendance, parce que réaffirme la détermination à respecter le calendrier électoral et l’accomplissement des élections législatives du Président de la République et du Congrès, prévues respectivement le 11 avril et du Balotage le 6 juin.)
À seulement quinze jours de la première élection, la majorité des sondeurs témoignaient d’un favoritisme pour les candidats modérés, socialistes, libéraux du marché ou de droite traditionaliste. Ils n’ont pas donné, dans l’ensemble du pays, aucune option à 6% au candidat Pedro Castillo, dirigeant syndical enseignant de la gauche castro-chavista qui représente le Parti communiste-marxiste-léniniste-maoïste, idéologie exprimée publiquement et ouvertement par son leader Vladimir Cerrón, homme politique impliqué dans des scandales de corruption majeurs avec une condamnation et une peine de signature. Dans un premier temps, le candidat du parti traditionnel Action populaire, Johnny Lescano est arrivé en tête des sondages avec 15 %, suivi par le catholique conservateur traditionaliste Rafael López Aliaga avec 12 %. Une grande surprise a provoqué l’augmentation irrégulière à faveur du candidat Castillo au cours des deux dernières semaines. De plus, la candidate Keiko Fujimori, a éclipsé par de prétendues infractions pénales non gouvernementales. Celle-ci est la fille de l’ancien président Alberto Fujimori, qui a pacifié un pays dévasté par le terrorisme, a forgé une Constitution avec une économie sociale de marché et Il a modernisé le pays. Néanmoins, ses crimes contre les droits de l’homme n’étaient pas entièrement élucidés, il a était condamné à prison à Lima, avec une peine qui applique une doctrine non typique du droit local comme source, c’est-à-dire la paternité médiatisée.
Contre toute attente, Pedro Castillo remporte le premier tour et Keiko Fujimori remporte la deuxième place. Une lutte acharnée s’engage où le candidat de la gauche radicale ne cache pas ses intentions de mettre en place un gouvernement marxiste au Pérou après un changement constitutionnel, où seraient appliquées les réélections présidentielles successives, l’expropriation des ressources naturelles concédées à des particuliers comme l’exploitation minière, la nouvelle confiscation agraire réforme, limitation des importations, restriction des investissements étrangers, annulation de la protection, ombudsman et libertés constitutionnelles, entre autres mesures totalitaires, non cachées, expressément soutenues dans son plan gouvernemental et ratifiées publiquement. Autrement dit, une nouvelle version de la Corée du Nord, de Cuba et du Venezuela, à leur image et ressemblance.
La candidate Fujimori a offert une continuité constitutionnelle, une économie sociale de marché et la liberté de contracter et de concurrence, aucune intervention de l’État dans l’activité privée, seulement un rôle subsidiaire et suivant la même ligne politique réussit au Pérou depuis trente ans, après avoir souffert du terrorisme communiste et des années de crise socio-économique sans précédent.
Malheureusement, les élections du 6 juin sont entachées d’une fraude systématique aux tables de vote, prétendument organisée par des partisans de Pérou Libre, parti politique du candidat Castillo, et couverte par d’innombrables bulletins de vote irréguliers, manipulés et constatés contre la candidate Fujimori, en plus de votes intentionnellement annulés et portés à un jury délibérant, face à une passivité lamentable des organismes électoraux officiels.
Cette position a été appuyée et juridiquement orientée, procédant à des recours en nullité d’environ 800 minutes, qui s’ils étaient validés par le Tribunal électoral (dont les démocrates se méfient largement, car présidé par un avocat marxiste et ancien défenseur des terroristes) ils donneraient une large victoire à Fujimori qui à 100% du décompte n’est dépassé que par 44 mille voix, soit 0,37%. Le candidat Castillo s’est autoproclamé président, avec le salut officieux, mais inopportun des présidents et anciens présidents de gauche de la région et ouvertement communistes ou de certaines autorités locales mal orientées, malgré le fait qu’il n’a pas été officiellement proclamé et que personne ne le sera, jusqu’à ce que le délai de révision de tous les procès-verbaux contestés ou observés et ce n’est qu’à ce moment-là que le vainqueur des élections sera officialisé.
Avant, c’est une usurpation indue d’un titre, une illusion.
De ce fait, le pays a subi une division regrettable, puisque les votes sont même en principe, mais face à tant de preuves réelles de fraude à la table, les électeurs pour un pays libre et constitutionnel ont initié des demandes publiques de transparence auprès du jury électoral, marchant pacifiquement dans les rues pour faire entendre leur voix, ce que les électeurs de Castillo font également en parallèle, mais de manière menaçante et exigeant la proclamation sans achever la révision des annulations.
En solidarité avec ce qui s’est passé dans le pays, les anciens présidents des nations ibéro-américaines ont exprimé leur inquiétude. Les compatriotes à l’étranger appellent aussi à des marches similaires pour la liberté et la démocratie, exigeant une décision juste et légale et convaincue que le Pérou a votée pour la continuité démocratique et non pour un régime communiste sans retour, désireux de célébrer notre bicentenaire libre et indépendant. Qu’il en soit ainsi !